6 ans après la reconduction du contrat entre l’Office congolais de contrôle (OCC) et Bureau Veritas BIVAC BV, visant la vérification avant embarquement des importations en RDC, l’heure de bilan a sonné pour établir ce qu’a apporté ce contrat allant dans le sens du progrès dans les opérations internationales du pays.
Au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 27 octobre, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a chargé l’Inspection générale des finances (IGF) à diligenter une mission à l’Office congolais de contrôle (OCC) pour évaluer le contrat conclu avec son partenaire afin de sortir le manque à gagner enregistré tout au long de son exécution.
Ce, dans le but de proposer une solution plus avantageuse pour la RDC au vu de la croissance affichée par les opérations des échanges internationaux, tant par les opérateurs économiques résidents que non résidents ; ainsi que les particuliers et toutes autres organisations installées dans n’importe quelle partie du territoire national.
Selon le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, il ressort de ce contrat beaucoup de failles qui rendent son application très complexe et dont le taux d’exécution après plusieurs années est estimé à moins de 35%. Ce, au regard de la dimension de la RDC mais également pour des raisons de conformité avec les recommandations des organisations dont la République démocratique du Congo fait partie notamment de l’OHADA et l’organisation mondiale de commerce.
Depuis février 2017, l’OCC et Bureau Veritas BIVAC s’étaient engagés à amplifier au cours des prochaines années, leur coopération pour constituer au sein de l’OCC des pôles d’excellences en RDC comme la certification, le contrôle de certains produits spécifiques tels que le pétrole, les produits miniers et la labellisation des produits à l’exportation.
Dostin Eugène LUANGE