La Banque mondiale est en train de développer un projet pour la transformation numérique de la République Démocratique du Congo. Ce, dans le but de développer les compétences numériques au pays et de permettre aux Congolais d’avoir plus d’accès aux services liés à ce domaine.
Les modalités pratiques de la mise en œuvre de ce projet ont fait l’objet des échanges, jeudi 02 novembre 2023 à Kinshasa, entre le Vice-premier Ministre de l’intérieur, Peter Kazadi et une délégation de cette institution de Bretton Woods.
« La Banque mondiale prépare en ce moment un projet pour la transformation numérique de la RDC. C’est un projet qui concerne plusieurs volets pour appuyer l’accélération de la transformation digitale dans le pays, le projet sur les questions d’accès à la large bande, mais aussi qu’est-ce qu’il faudrait faire pour que les citoyens puissent avoir davantage l’accès aux services numériques, et puis aussi un troisième volet sur les compétences numériques. On était avec le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, pour discuter sur le projet, les priorités du Gouvernement, et puis comment faire la coordination entre les activités qui sont déjà en cours et celles qui sont proposées dans le projet », a expliqué madame Isabel Neto, directrice sectorielle pour le Numérique à la Banque mondiale.
Dans la foulée, elle a souligné qu’il s’agit pour l’instant de coordonner un certain nombre d’approches et de se mettre d’accord sur quelques spécificités en vue de la mise en œuvre dudit projet.
« Pour l’instant, nous sommes sur la phase de préparation du projet. On compte amener ce projet, au moins de la part de la Banque mondiale, à notre Conseil d’administration pendant l’année 2024 jusqu’à juin. Nous sommes sur le point de nous mettre d’accord sur les activités du projet et sur les résultats attendus», a renchéri Isabel Neto.
Le coût global de ce projet s’élève à près de cinq cents millions de dollars américains. La Banque mondiale, d’après sa directrice sectorielle pour le Numérique, apporte quatre cents millions de dollars, tandis que l’Agence française de développement (AFD) contribue avec un montant global de cinq millions de dollars américains.
Robert BUTARE