Le Fonds Monétaire International (FMI) a présenté lundi 06 novembre 2023, son rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne à Kinshasa.
Cette activité s’est déroulée en présence de maintes personnalités dont le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, de la Vice-Ministre des Finances, O’Neige N’sele, et du Vice-Ministre du budget Élysé Bokumwana.
L’argentier national Nicolas Kazadi est d’avis qu’en dépit du contexte économique difficile en 2023 observé dans la région, la RDC s’en sort mieux grâce à son économie résiliente dont la croissance reste supérieure à la moyenne africaine.
Néanmoins, il pense que le salut est dans le long terme et le pays devra poursuivre l’élan des réformes engagées notamment l’investissement dans la diversification économique et l’éducation.
Le Chef des études régionales pour l’Afrique au FMI, Luc Eyraud, qui a présenté ce rapport a subdivisé sa présentation en quatre parties : pourquoi le titre développement à l’horizon ? Les nuages et défis, les risques macroéconomiques et les recommandations de politique économique.
Quant au premier point relatif à l’éclairci, il a expliqué qu’après une année 2023 très difficile avec une croissance de 3,3%, en 2024 on s’attend à une croissance de 4%. Une croissance substantiellement tirée par l’Afrique du Sud.
Les défis
Au sujet des défis, l’expert du FMI en a cité 4. Il s’agit de la pénurie de financement. Ici, il a noté que les financements sont rares et plus couteux. Et ceci n’est pas seulement un problème conjoncturel.
Cette situation est justifiée par une baisse de l’aide publique au développement et le désengagement financier de la Chine en Afrique subsaharienne. Bien que l’inflation baisse, l’inflation alimentaire reste élevée, c’est un autre défi.
Ici, il a démontré que 140 millions des personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 25 millions en RDC. Un autre défi, c’est le développement économique dans un contexte où la croissance s’est ralentie.
Robert BUTARE