Des organisations de la société civile, regroupées au sein de l’Alliance Citoyenne pour la Gouvernance Sécuritaire, ACGS, sollicitent l’accroissement de crédit alloué à la gouvernance sécuritaire dans le chapitre 25806 de la loi de finances 2024.
C’est dans cette optique qu’une délégation, conduite par le bishop Abraham Djamba Sama wa Shako, a déposé mardi 7 novembre, leur plaidoyer auprès du président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo
En effet, ce crédit a été envoyé par l’Assemblée nationale à hauteur de 1 milliard FC ($us 397 088,5 au taux budgétaire de 2518,33 FC). Ce montant représente 228 $ par comité de sécurité d’un territoire puisque la RDC en compte 145.
Selon ce plaidoyer, 7 milliards de francs congolais comme crédit alloué à cette rubrique reprise au chapitre 25 806 dans la loi de Finances est le minimum acceptable pour espérer sécuriser le territoire national depuis ses entités administratives décentralisées.
« L’enveloppe d’au moins 7.000.000.000 FC que sollicite l’ACGS porterait ce crédit de chaque territoire à au moins 1597 $ par mois par territoire, ce qui pourrait représenter un minimum acceptable. Car, l’enveloppe d’1 milliard réparti entre les 145 territoires, donnerait environ 228 $ par comité de sécurité du territoire. Cela représenterait juste une course de moto pour le déplacement de certains membres du comité de sécurité œuvrant loin du chef-Lieu du territoire », a dit Bishop Djamba, le coordonnateur de l’ACGS.
Et d’ajouter : « Ce budget couvre également les défis de gouvernance sécuritaire pour le fonctionnement des comités de sécurité au niveau des villages, groupements et quartiers afin de protéger chaque centimètre carré du territoire national ».
Dans ce même plaidoyer, l’ACGS demande la prise en compte de la rémunération des administrateurs des territoires et de leurs assistants dans le projet de loi des Finances 2024 en vue de consolider l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national et assurer ainsi sa sécurité.