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RDC : A. N’samba Kalambay et le DG Mabolia, « deux bourreaux à la manoeuvre de la mort du Cadastre Minier » 

La Ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambay et son protégé, le tout puissant directeur général Mabolia YENGA, ont-ils décidé de conduire le Cadastre Minier inexorablement vers une mort certaine ?

Cette question devrait trouver une réponse au regard de la situation qui prévaut ces derniers jours au sein de cet établissement public (CAMI) où de nombreux observateurs avérés se demandent si ce n’est pas à dessein que l’actuel DG souhaite effacer toutes les avancées significatives enregistrées par le CAMI par une gestion approximative, à coup de tâtonnement à laquelle assistent impuissants les cadres et agents de cette importante institution du ministère des mines.

La rédaction de Infosdirect.net s’étant mise sur la situation qui fait couler beaucoup d’encre et salive, apprend des sources crédibles que 3 mois seulement après son installation à la tête de cet établissement public, le nouveau maître qui ne jure que par « c’est moi qui dirige », a réussi à museler son directeur général adjoint dont on se demande à quoi il sert, tellement il demeure étranger à tout ce qui se passe au CAMI. 

Même le conseil d’administration a du mal à suivre et à comprendre la gestion de l’actuel patron du Cadastre. Si le recrutement d’une vingtaine de membres de familles du DG et son adjoint, sans passé par le conseil d’administration n’a pas ému tant le personnel, c’est plutôt le fait que ces derniers aient été bombardés à des postes de cadres au mépris des lois et des textes en vigueur, qui a choqué plus d’un, murmurent plusieurs agents dans les couloirs de CAMI. 

Dans la foulée, il est signalé que sous le règne du DG Mabolia, un nouvel agent est nommé chef de service et qui est formé par son subalterne de 10 ans d’ancienneté ou un agent de maîtrise proposé directeur alors qu’il a au-dessus de lui des chefs de bureaux, des chefs de services et des chefs de département ayant le double de son ancienneté et de son expérience.

La gestion du CAMI est vraiment non orthodoxe ; à titre d’exemple, tout récemment, le nouveau comité a soumis au conseil d’administration un nouvel organigramme et une nouvelle mise en place sans consulter les ressources humaines ni la délégation syndicale et dans laquelle on peut retrouver les nouveaux engagés de 2 mois d’ancienneté, proposés aux postes de cadre de commandement et même, certains sont proposés aux postes de direction ; pire encore, des noms non connu du CAMI s’y retrouvent comme directeurs en violation des textes qui régissent les établissements publics en RDC. 

Se confiant sous couvert d’anonymat à Infosdirect.net lors de son enquête, les agents et cadres du CAMI tirent la sonnette d’alarme et lancent un cri de détresse au président du conseil d’administration, au premier ministre et à la présidence de la république car si cette anarchie continue, ils se verront obligés d’arrêter le travail et descendre dans la rue jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée.

Le scandale financier n’est pas à redouter au sein de CAMI, comme nous rapportent nos sources que lors de la remise et reprise, il y a 3 mois, l’ancien comité de gestion sortant, avait laissé près de 12 millions de dollars dans les caisses de l’entreprise. Chose étonnante, 3 mois après seulement, les caisses sont vides et les agents s’inquiètent de l’avenir du CAMI si leurs salaires ne sont pas garantis.

Il ressort des informations en notre possession que pour protéger son poste, le directeur financier se serait transformé en un béni pour satisfaire les caprices de son nouveau maître au point de vider toutes les caisses de l’entreprise et serait actuellement à la recherche des fonds pour payer les salaires.

Il paraît que toute cette débâcle serait orchestrée par son homme de main engagé il y a 2 mois et déjà au poste de cadre de collaboration, qui, d’après ce qui se raconte dans les couloirs serait passé maître dans l’art du colportage, des accusations gratuites auprès du DG et de la division au sein du personnel.

Des ballets des vas et viens des agents peu scrupuleux, en quête de positionnement constatés devant le bureau de ce monsieur, il ressort que le bonhomme serait plongé dans bien plus de dossiers sales. Nous y reviendront avec force détail, car nos enquêtes se poursuivent. 

Voilà 3 mois déjà que le CAMI continue sa longue descente aux enfers devant les yeux indifférents des décideurs. Ce CAMI qui jadis était qualifié de fleuron de l’administration minière et de modèle dans toute l’Afrique subsaharienne par la banque mondiale est abandonné à son triste sort, devant une gestion amateuriste de prédation, qui, si on n’y prend pas garde on risque, dans les prochains jours, d’ouvrir les portes à une multitude des conflits et des procès, en ce moment il y a deux retraités qui souffrent de leurs mise en retraite soit disant qu’il y a pas d’argent, apprend-on. 

Devant l’anarchie, le viol des textes légaux qui régissent cette entreprise et le secteur minier, même l’ancienne équipe dirigeante du Cami regrette sa gestion, tant les injustices, les antivaleurs, et autres maux ont élus domicile dans les murs du CAMI et de la pire des manières. 

On aurait appris dans le couloir de cet établissement que le nouveau comité de gestion aurait contracté un crédit de 19 millions dans une Banque de la place pour le projet de construction d’un bâtiment dont le marché a été déjà gagné par la Société ACOR. 

A propos, nos sources indiquent que ledit montant est affecté à la construction et en même temps dans ce montant dans lequel 14 millions seront retranchés pour louer une maison devant servir les agents en attendant la nouvelle construction, ce que les agents qualifient d’une forme de vol et détournement. 

C’est ainsi qu’ils sollicitent l’intervention de l’inspection générale des finances pour une mission d’audit afin de faire la lumière sur la gestion de CAMI par la nouvelle équipe, car s’interrogent-ils comment l’établissement pourra rembourser une telle bagatelle somme ? 

Dans le but de remettre le CAMI dans la bonne voie pour l’intérêt de tous et surtout pour l’intérêt de la République, ses agents sollicitent l’intervention personnelle du Chef de l’État. 

Infosdirect.net

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