« Laissez-moi vous rassurer que notre économie en 2023 se porte bien », telle est la phase lapidaire, prononcée mardi 14 novembre par le Président de la République, Félix Tshisekedi, dans son allocution sur l’état de la Nation, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès.
Cette stabilité, a-t-il expliqué, est due à la croissance solide pour 2023 qui est de l’ordre de 11,7% dont le secteur minier en est le moteur.
« D’entrée de jeu, laissez-moi vous rassurer que notre économie en 2023 se porte bien. Nous avons parcouru un chemin remarquable depuis 2020, surmontant les défis posés par la pandémie pour réaliser des taux de croissance économique qui nous inspirent confiance en l’avenir. Notre taux de croissance a grimpé de 1,7 % en 2020 à 6,2 %, chiffre estimé pour cette année, une preuve de la résilience et de la détermination congolaises face à l’adversité mondiale », a-t-il laissé entendre.
Bien plus, l’agriculture, y compris la foresterie, l’élevage, la chasse et la pêche, a également montré une croissance, avec un accroissement de 4,1 % contre 2,4 % l’année précédente. Félix Tshisekedi a soutenu que sa détermination à matérialiser sa philosophie fondée sur la revanche du sol sur le sous-sol ne demeurera pas sans effet.
Quant au secteur secondaire, intrinsèquement lié à la richesse minérale, le chef de l’Etat a indiqué qu’il a montré une augmentation d’activité, soutenant nos ambitions de développement industriel.
Aussi, les exportations de cobalt et de cuivre ont contribué de manière significative aux revenus d’exportation et à la balance commerciale. Avec la demande sans cesse croissante de voitures électriques à l’échelle mondiale, les exportations de cobalt affichent une croissance exponentielle ces dernières années.
Néanmoins, cette dépendance expose le pays aux fluctuations des cours internationaux des matières premières, ce qui a un impact significatif sur les finances
publiques.
« La projection de 6,2 % de croissance pour cette année 2023 est justement la résultante de la chute des cours du cobalt sur le marché mondial qui témoigne de la fragilité de notre économie essentiellement tributaire du secteur minier ».
Dostin Eugène LUANGE