La République Démocratique du Congo est appelée à se doter d’institutions plus solides et plus résilientes, à faire face aux conflits et à la fragilité accrus, et à investir substantiellement afin d’atteindre ses ambitieux objectifs climatiques.
Telle est la substance du nouveau Rapport national sur le climat et le développement (CCDR) pour la RDC, publié par la Banque mondiale.
Cette institution de Bretton Woods souligne dans un communiqué publié jeudi 16 novembre que le changement climatique pourrait réduire à néant les gains durement acquis par la RDC en matière de capital humain, avec un impact disproportionné sur les pauvres, et en particulier sur les femmes et les populations exclues.
La couverture forestière de la RDC, indique la même source, a un impact crucial sur les services écosystémiques mondiaux et nationaux.
» La RDC pourrait devenir le premier pays solution en Afrique et au-delà, avec ses énormes réserves de minéraux verts, ses forêts vierges et sa capacité hydroélectrique. Des institutions plus fortes et plus résilientes ainsi que des financements substantiels sont nécessaires pour réaliser cette ambition, sans oublier que le pays devrait également s’attaquer à ses propres risques climatiques et poursuivre une croissance durable, à faible émission de carbone et plus diversifiée », a déclaré Albert Zeufack, Directeur pays de la Banque mondiale pour la RDC.
Le rapport CCDR du Groupe de la Banque mondiale, le premier du genre pour la RDC, vise à soutenir les efforts du pays pour atteindre ses objectifs de développement dans un environnement de changement climatique en quantifiant les impacts de ce dernier sur l’économie et en traçant une voie vers une croissance robuste, résiliente au climat et durable.
Robert BUTARE