Maître Hervé Diakese, porte-parole du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi accuse “faussement” les responsables de la salle événementielle ShowBuzz, située dans la ville de Kinshasa, de leur avoir interdit l’accès afin d’organiser leur conférence de presse, suite à la machination politique et ce, après avoir payé leur dû.
Mais que s’est-il passé vraiment ce jour-là ? Cette question vaut son pesant d’or dans la mesure où plusieurs mensonges ont été distillés à longueur de journée par des gens qui sont bien déterminés à ternir l’image de la précieuse salle qui fait notamment la fierté du pays. Du pain béni pour le Parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui trouve de quoi faire le Ponce Pilate.
Dans le but de traquer les mensonges pendant cette campagne électorale, Litsani Choukran, Fondateur du média POLITICO.CD a effectué une descente jeudi 7 décembre, au sein de cette salle, afin de s’enquérir de la situation.
Téléphone à la main, caméra activée, tel un chasseur d’images, ce chevalier de la plume s’est entretenu avec les agents de cette salle, peu avant d’explorer les images du spectacle de ce jour-là qui ont été enregistrées par les caméras de surveillance.
En effet, tout porte à croire que monsieur Hervé Diakese n’avait pas payé leur réservation avant d’accéder dans la salle ShowBuzz, conformément aux normes et principes de cet établissement.
“Au niveau de Showbuzz, il n’y a qu’un seul principe : vous payez votre réservation et on vous donne un reçu. Après, vous signez un contrat et l’événement se fait. Donc, si toutes ces étapes sont remplies en amont, l’événement se déroule sans problème. Alors, on ne choisit pas en fonction des origines, personne n’a perçu l’argent de Monsieur Diakese ; si nous avions au moins perçu l’argent, nous allions montrer le reçu”, a déclaré un agent de la salle ShowBuzz, interrogé par ce chevalier de la plume.
Deo Kasongo, responsable de ShowBuzz s’insurge contre cette initiative qui vise à ternir l’image de son entreprise, battue après un travail de longue haleine. Il regrette de voir les cadres d’une formation politique qui prétendent diriger le pays, s’ils ont les votes de congolais, se permettre de filmer sa marque et affirmer, toute honte bue, qu’ils ont dûment réservé la salle.
Robert BUTARE