Le démarrage du projet de recyclage et de valorisation des déchets à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, est prévu pour février 2024.
Cette annonce a été faite par Jean-Dieudonné Kavese, directeur de cabinet du ministre de l’Industrie, samedi dernier, à l’issue d’un briefing avec la Task force mise en place dans le cadre du projet de recyclage et de valorisation des déchets à Kinshasa.
À ce jour, le collaborateur de Julien Paluku a expliqué que le gouvernement, qui devait amorcer l’étude de faisabilité de la gestion intégrée des déchets dans la ville de Kinshasa, a connu un retard en raison des élections qui ont eu lieu le 20 décembre dernier.
Selon le directeur de cabinet, le recyclage des déchets est l’une des priorités urgentes du ministère de l’Industrie.
« Aujourd’hui, nous poursuivons les réflexions afin non seulement de préparer une restitution, mais aussi parce que le ministre a demandé que nous rédigions une note qu’il présentera au gouvernement pour donner suite aux travaux de ce projet pilote que nous avons entamé avec l’hôtel de ville de Kinshasa », a déclaré Jean-Dieudonné Kavese.
Toutefois, ce dernier a précisé que le travail demandé au ministère concerne non seulement la ville de Kinshasa, mais aussi l’ensemble du pays. C’est dans cette optique que le ministère de l’Industrie a fait appel au Fonds de garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC) avec qui un contrat a déjà été signé.
« Avec le FOGEC, nous sommes déjà en train de solliciter un financement pour les études auprès du Fond de promotion pour l’Industrie (FPI), sous l’impulsion du ministre de l’Industrie », a affirmé Jean-Dieudonné Kavese.
Nouvelles technologies pour le projet
Christian Fikilini, directeur des opérations des entreprises YETU qui vient de rejoindre ce projet dans son volet collecte, a souligné que dorénavant, les nouvelles technologies seront mises à contribution dans la mise en œuvre du projet de recyclage et valorisation des déchets dans la capitale congolaise pour maintenir un état d’assainissement permanent, en commençant par la collecte à la base.
Des engins tels que des hydro-cureurs, des waters Masters, des transplanteurs et des pulvérisateurs font également partie de ces nouvelles technologies du projet, a-t-il précisé.
Robert BUTARE