La société minière Affirma Capital, l’ancienne branche de private equity de Standard Bank, a annoncé le lundi 8 janvier 2023, un investissement de 145 millions $ dans Copperbelt Energy Corporation pour renforcer l’accès à l’électricité des mines de cuivre en République démocratique du Congo et en Zambie.
« Affirma Capital annonce un investissement de 145 millions USD dans Copperbelt Energy Corporation (CEC) avec une contribution de 50 millions de dollars américains de Standard Bank of South Africa, pour renforcer l’accès à l’électricité dans les mines de cuivre en RDC et la Zambie », lit-on dans un communiqué de la société Affirma Capital.
En effet, Copperbelt Energy Corporation (CEC) dispose d’une centrale solaire de 34 MW en fonctionnement et d’une autre centrale de 60 MW qui devrait être mise en service en janvier 2024.
Actionnaire à hauteur de 34,64 % dans la société, Affirma Capital, Copperbelt Energy Corporation (CEC) a injecté ainsi ces nouveaux capitaux pour développer ses capacités d’énergie renouvelable et d’étendre l’accès à l’électricité en RDC et en Zambie.
Le directeur des investissements chinois du CMOC, Li Chaochun, avait estimé en novembre dernier que la capacité d’électricité disponible en RDC ne permet pas de soutenir à court terme, un agrandissement des opérations du groupe dans le pays. La Zambie, qui souhaite tripler sa production annuelle de cuivre d’ici 2030, est aussi concernée par le même problème.
Néanmoins, l’investissement d’Affirma est une bonne nouvelle non seulement pour les mines d’Afrique centrale, mais aussi pour l’atteinte des objectifs liés à la transition énergétique pour lesquels le cuivre est indispensable.
La République démocratique du Congo et la Zambie sont les pays grands producteurs africains du métal rouge, et la fiabilité de l’approvisionnement électrique reste une préoccupation pour les compagnies opérant dans ces deux pays.
L’activité principale de CEC consiste, en effet, à distribuer de l’électricité à la plupart des mines opérant dans la ceinture de cuivre d’Afrique centrale. Cette activité fait l’objet d’une contribution du norvégien KLP et du Fonds d’investissement norvégien pour les pays en développement (Norfund).
Robert BUTARE