Lors de la 121e réunion du conseil des ministres, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a appelé à des réactions plus rapides et appropriées de la part du pouvoir public face aux nuisances causées par le dysfonctionnement des services publics liés à la mobilité sur tous les types de réseaux routiers, ainsi qu’aux conséquences socioéconomiques qui en résultent.
Concernant la mobilité des personnes et des biens, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a fait savoir qu’il a été constaté qu’outre les entraves causées par le manque de discipline des usagers de la route, la présence récurrente de certains cas précis pour lesquels une action du service public contribue à la persistance de ce phénomène.
« Tout en exigeant l’efficacité de nos services publics, le président de la République a chargé le Premier ministre de veiller, avec les ministères concernés, dont celui de l’Intérieur et des Infrastructures, à faire en sorte que des procédures d’intervention rapide soient mises en place avec les entités administratives desdits ministères, suivant les missions qui leur sont assignées », a indiqué Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias.
Ainsi, cette situation exige une coordination et une responsabilité de la part de chaque acteur étatique dans la réalisation de ses missions, ainsi que des moyens de fonctionnement des services publics conséquents.
Selon P. Muyaya, Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de promouvoir une simplification des procédures d’intervention et d’exécution et, au besoin, de vulgariser auprès de la population les services à contacter pour signaler, le cas échéant, les problèmes survenant sur les réseaux routiers.
Dostin Eugène LUANGE