La Gécamines a annoncé la relance de ses activités dans la mine de Kipushi suite à la signature d’un contrat de coentreprise avec la société Ivanhoé Mines. Après trente années d’inactivité, cette mine spécialisée dans l’exploitation de zinc, de cuivre, de germanium et d’argent va rouvrir ses portes grâce à cet accord historique.
La réouverture de la mine de Kipushi, située dans la province du Haut-Katanga, implique des mises à jour majeures, notamment dans les activités de construction en surface et de développement souterrain. Ces travaux avancent dans le calendrier, préparant le terrain pour le lancement des opérations proprement dites, prévu pour le second semestre 2024.
Cet accord redonnera à la Gécamines, fondée en 1924, sa place en tant que grande mine mondiale de cuivre.
Le président du conseil d’administration de la Gécamines, Guy-Robert Mukama Nzunzi, a souligné les avantages de cet accord, affirmant que son entreprise augmentera rapidement sa participation dans Kico, passant à 38 % immédiatement, puis à 48 % d’ici 2027, renforçant ainsi sa position dans la coentreprise.
Il a également mis en avant le potentiel significatif de ce gisement unique de zinc à très haute teneur, contenant des quantités importantes de germanium, de cuivre et d’autres métaux essentiels à l’échelle mondiale.
Le président-fondateur de la société Ivanhoé Mines, Robert Friedland, s’est également félicité de ce partenariat, exprimant sa satisfaction de signer ce contrat de coentreprise. Il a souligné l’importance de cette collaboration et a présenté brièvement la richesse que renferme cette mine.
Ainsi, cet accord entre la Gécamines et Ivanhoé Mines marque un tournant majeur pour la relance des activités minières à la mine de Kipushi, ouvrant la voie à une coopération fructueuse entre la société congolaise des mines et une société de classe mondiale.
Isaac ESENGO