Le 19 janvier 2024, un avenant au contrat Sicomines, portant sur les infrastructures en échange des minerais, a été signé entre le gouvernement congolais et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), laissant entrevoir une lueur d’espoir pour la République démocratique du Congo.
Lors d’un briefing presse organisé lundi par le porte-parole du gouvernement, Jules Alingete, chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), a annoncé que le gouvernement congolais et le Groupement d’entreprises chinoises se réuniront chaque mois de juin pour évaluer le contrat, une procédure inexistante par le passé.
Il a également souligné que les cas de surfacturation ne provenaient pas de la partie chinoise, mais plutôt du côté des Congolais.
« Il est convenu désormais que les deux parties : la République démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises puissent se réunir chaque année au mois de juin pour évaluer l’exécution de la convention. Ce qui n’était pas le cas par le passé », a déclaré J. Alingete.
Suite à la renégociation, la répartition des bénéfices s’est maintenue à 68% pour les Chinois et 32% pour la Gécamines. De plus, avant la répartition des bénéfices, 35% sont prélevés pour financer les routes, sur le reste (soit 65%), la partie chinoise prend 68% et la Gécamines 32%.
Par ailleurs, la SICOMINES versera au Gouvernement congolais 1,2% du chiffre d’affaires évalué à 2 milliards USD, soit 24 millions USD par an, à verser au compte du Trésor Public.
Dostin Eugène LUANGE