Dans le cadre du contrat Sicomines, il est prévu notamment la construction et la modernisation des infrastructures routières, disséminées à travers l’étendue du territoire national.
Pour le ministre des Infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, qui s’exprimait au cours d’un briefing organisé le lundi 29 janvier par le porte-parole du gouvernement congolais, les routes nationales dont le taux d’asphaltage est à peu près 5% seront priorisées dans le cadre dudit contrat.
De son avis, la construction et la réhabilitation des routes nationales faciliteront les échanges économiques et sociaux dans le pays.
« Vu l’étendue de notre territoire national, le choix prioritaire que va opérer le ministère des infrastructures et travaux publics, ce sont bien-sûr nos routes nationales qui sont des routes structurantes. A partir de la route nationale n° 1, 2, 3, 4, nous allons faire un choix judicieux, bien-sûr en fonction des ressources qui seront disponibilisées afin de faciliter les échanges économiques et sociaux (…). Il ne faut pas oublier que nous avons un grand déficit en cette matière, parce que nous avons aujourd’hui un taux d’asphaltage d’après à peu près 5% de nos routes nationales. Donc un accent sera mis sur l’asphaltage des routes nationales”, a-t-il laissé entendre.
Le nouveau mémorandum d’entente signé le 19 janvier 2024 entre le Gouvernement congolais et le Gouvernement d’entreprises chinoises, prévoit, dans le cadre de la joint-venture Sicomines, un décaissement de 624 millions de dollars en faveur de la RDC pour la construction des routes nationales.
Ce projet devrait générer plus de 7 milliards de dollars de financement pour la construction des routes nationales. Selon Jules Alingete, Inspecteur général chef de service de l’Inspection Général des Finances (IGF), à compter de l’année 2025, 324 millions USD seront investis chaque année pour la construction des routes.
Abdias SHINGA