Après la tenue de leur déclaration le mardi 30 janvier dernier à Kinshasa, 5 regroupements politiques membres de l’Union sacrée de la Nation, qui contestent le calcul du seuil d’éligibilité effectué par la centrale électorale pour les élections législatives nationales, annoncent la formalisation de leur coalition dans les prochains jours.
En effet, cette coalition est composée de Claude Ibalanky du REPOP, Mutombo Mbwebwe Hippolyte de AAND, Sylvain Mutombo de RDT, Vahamwiti Jean Chrysostome de l’ADRP et Vidiye Tshimanga de 1A/A.
Le secrétaire exécutif de cette coalition, Ahmed Useni, indique qu’ils reçoivent de nombreuses adhésions de la part de plusieurs autres regroupements politiques et d’acteurs de la société civile qui souhaitent poursuivre ce combat pour la vérité des urnes.
Ce professeur d’universités soutient que la majorité silencieuse, une frange de l’opposition et quelques sympathisants du président de la République, Félix Tshisekedi, pourraient transformer cette coalition en une grande plateforme politique si les candidats lésés, détenant des preuves irréfutables de leur bon score aux élections du 20 décembre, ne sont pas rétablis dans leurs droits.
Il convient de rappeler que ces partis et regroupements politiques appellent la CENI à « rendre public le taux de compilation des procès-verbaux par circonscription, tout en précisant le total des suffrages des bureaux de vote non compilés ».
De plus, ils demandent à la centrale électorale de lever sans délai l’instruction « illégale » donnée à tous ses agents des centres locaux de compilation, relative à l’interdiction de mettre à la disposition de toutes les parties prenantes les procès-verbaux des résultats provisoires des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Ces formations politiques ont saisi les juridictions compétentes pour la question de contentieux électoral.