Lors d’une cérémonie de remise des brevets aux commissaires aux comptes tenue le jeudi 1er février 2024, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a annoncé que désormais, la fonction de commissaire aux comptes ne pourra être exercée en République Démocratique du Congo que par un expert-comptable inscrit au tableau de l’ordre.
Cette décision vise à renforcer la professionnalisation et la supervision des opérations financières des établissements publics, conformément à la réglementation en vigueur.
« Je tiens à mentionner ici que les commissaires aux comptes actuellement nommés font partie d’une corporation professionnelle, en l’occurrence, l’Ordre national des experts-comptables, en sigle ONEC. En effet, depuis la promulgation de la loi n° 15/002 du 2 février 2015, portant création et organisation de l’ordre national des experts-comptables, telle que modifiée par la loi n°18-017 du 9 juillet 2018, la fonction du commissaire aux comptes ne peut plus être exercée, en République démocratique du Congo, que par un expert-comptable inscrit au tableau de l’ordre », a-t-il déclaré.
Dans son allocution, le chef du gouvernement a expliqué l’importance de la nomination des commissaires aux comptes. Il a également souligné le rôle crucial de ces commissaires dans la matérialisation des six piliers du programme du chef de l’État.
« Dans cette perspective, et en vue d’accompagner le chef de l’État dans la matérialisation de l’un des six piliers du programme d’action de son nouveau quinquennat, les commissaires aux comptes devront faire preuve de beaucoup de discipline, d’abnégation et de professionnalisme dans l’exercice de leur mandat », a souligné le chef du gouvernement congolais.
Selon les experts, cette démarche devrait contribuer à renforcer la supervision financière des établissements publics et à garantir une meilleure contribution au budget de l’État.
La cérémonie s’est clôturée avec la remise des brevets aux commissaires aux comptes ayant participé au séminaire de renforcement des capacités de décembre 2023, par le Premier ministre, en présence de l’inspecteur en chef de service de l’IGF, Jules Alingete.
Abdias SHINGA