Claude Ibalanky Ekolomba, président du regroupement politique Réveil Populaire (REPOP), ne digère pas « la fraude électorale qui s’est opérée au niveau des élections législatives nationales du 20 décembre dernier, par la centrale électorale. »
En tant que candidat à la députation nationale à Kikwit dans le Kwilu, il conteste la mise à l’écart de son regroupement sous prétexte qu’il n’avait pas atteint le seuil d’éligibilité requis et demande la publication des résultats provisoires bureau de vote par bureau de vote.
Lors d’une déclaration médiatique le 1er février, C. Ibalanky évoque un complot visant son élimination politique et exprime des craintes quant à l’impact de la fraude électorale sur le second mandat du président Félix Tshisekedi, alléguant une collusion entre la centrale électorale et certains membres de l’Union sacrée.
« Je crains que le bilan du président de la République soit mitigé. Je crains que sa bonne volonté, son amour et son désir à porter ce pays à aller de l’avant puissent être handicapés par ce poids qu’il doit porter derrière lui. Je crains aussi que cette population ne se retrouve pas, laquelle si marginalisée qui attend depuis très longtemps et qui a de l’espoir au président de la République. Je crains que cette population qui croit en lui soit déçue et nous ne pouvons pas accepter cela. C’est pourquoi nous disons que notre coalition cherche à ramener l’équilibre. Puisque si nous disparaissons, il y aura déséquilibre et tout va se pencher d’un côté qui n’est pas bon », a-t-il déclaré.
D’après les éléments en sa possession, C. Ibalanky estime que les responsables de ce « crime » cherchent à s’approprier le pouvoir au détriment d’autres personnes. Il affirme qu’ils ont agi de concert avec la centrale électorale pour éliminer leurs rivaux politiques.
« Dans certaines provinces, les individus se croyant puissants écartent leurs adversaires. Quand ils voient qu’Ibalanky est un leader dans le Kwilu, soutenu par la jeunesse, ils tentent de l’éliminer politiquement. C’est ce que nous observons, ce qui rend la situation plus claire pour identifier les coupables. Ce combat découle également de notre système politique où les individus cherchent à accumuler du pouvoir pour accéder à des postes gouvernementaux », a-t-il conclu.
Il sied de noter que les 5 regroupements politiques de l’Union sacrée qui contestent le calcul du seuil d’éligibilité par la CENI, ont annoncé des manifestations publiques pour faire entendre leur voix.