Le projet de rénovation du chemin de fer reliant la ville portuaire de Matadi à la capitale, Kinshasa, a été au cœur de l’intervention de la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina, lors du conseil des ministres du vendredi 16 février.
Selon la ministre, la mise en œuvre du projet de réhabilitation et de modernisation du chemin de fer Matadi-Kinshasa nécessite un budget estimé à 956 millions de dollars américains.
La ministre du Portefeuille a souligné que les conclusions de la Commission d’analyse étaient favorables sur les plans technique, financier et juridique.
Pour concrétiser ce projet révolutionnaire dans le secteur ferroviaire congolais, quatre conditions doivent être remplies, notamment la création d’une société de projet concessionnaire et exploitante du CFMK, une coentreprise entre l’ONATRA SA (40%) et la firme ARISE IIP (60%), l’aménagement d’un site de stockage de conteneurs et d’un quai à Kinshasa, et la réalisation des investissements du projet d’une valeur de 956 millions USD en trois phases.
La ministre du Portefeuille a présenté les grandes lignes de la Convention de partenariat pour la réhabilitation, la modernisation et l’exploitation de la ligne ferroviaire Matadi-Kinshasa.
Cette convention, à signer par les parties, comprend un document principal de 11 articles définissant les grandes orientations du partenariat et des annexes, dont le cahier des charges contenant les dispositions contractuelles essentielles et les droits et obligations des parties, qui seront simplement paraphés.
Les parties à la Convention de partenariat seront, d’une part, la République Démocratique du Congo (l’État) en tant qu’autorité concédante, et d’autre part, la société Congo Logistic and Transport (CLT SA) en tant que concessionnaire.
Robert BUTARE