Dans le cadre du projet « Transforme », la Banque Mondiale a alloué à la République démocratique du Congo un montant de 300 millions de dollars américains pour soutenir l’entrepreneuriat féminin.
C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Désiré Nzinga, le week-end dernier, lors du lancement du « Meet-up entrepreneurial féminin » à Kinshasa.
« Dans le cadre du financement et de l’accompagnement dédiés à l’entreprenariat féminin, plusieurs projets sont en cours de développement au sein de mon ministère avec le soutien de partenaires techniques et financiers. Il s’agit notamment du projet « TRANSFORME », avec une enveloppe de 300 millions de dollars américains financée par la Banque Mondiale », a déclaré Désiré Nzinga, ministre de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises.
Pour ce membre du gouvernement, le thème international de cette année, « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », met en lumière l’importance de l’égalité des genres dans le développement.
« En tant qu’acteurs de la promotion des droits des femmes, mon ministère, en collaboration avec plusieurs structures, dont l’ANADEC, travaille activement à la mise en œuvre de plusieurs projets dédiés à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, tels que le PADMPME initié en faveur des femmes dans les villes de Kinshasa, Goma, Lubumbashi et Matadi, dans le but de soutenir la croissance des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et d’accroître les opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, il a souligné que toutes ces initiatives constituent des réponses concrètes au défi de la consolidation de l’autonomisation et de la promotion des femmes entrepreneures en RDC, qui jouent un rôle essentiel dans le secteur privé et dont la contribution est cruciale pour le développement économique du pays.
En revanche, le projet « Pour elle » a bénéficié d’une enveloppe de 12 millions de dollars américains grâce au financement de l’Agence Française de Développement, a-t-il précisé.
Prince OKENDE