La République Démocratique du Congo et le Groupement des entreprises chinoises (GEC) ont signé jeudi 14 mars, dans le cadre de la renégociation du contrat minier, le 5e avenant dudit contrat incluant 7 milliards USD pour la construction des infrastructures routières en RDC.
La cérémonie de signature de ce contrat renégocié a été présidée par le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
En effet, cet avenant permet à la RDC de disposer de 7 milliards de dollars pour la construction des infrastructures routières longues de 6.000 Kilomètres dans une échéance de 15 ans, à raison de 400 kilomètres par an.
Les travaux de construction de ces routes vont démarrer dans un délai d’un mois à Kinshasa, dans le Grand Équateur, au Kasaï Oriental, au Haut-Lomami et au Lualaba.
Selon les prévisions du Gouvernement congolais, les fonds destinés aux infrastructures, dans le cadre de la joint-venture SICOMINES, permettront de moderniser près de 5.000 Km de routes en raison de 400 Km par an.
André Wameso, Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, a fait savoir que la priorité devrait être accordée à la modernisation des routes nationales en vue de désenclaver les provinces.
La durée de cet avenant est désormais fixée à un délai d’exploitation de dix-sept ans (17 ans). Au bout de cette échéance, les deux parties se remettront autour de la table pour évaluer le parcours accompli ensemble et envisager l’avenir.
En février 2023, rappelons-le, l’IGF avait mis en évidence, dans son rapport, d’importants décaissements effectués en faveur des entreprises chinoises établies en RDC, mais de très faibles investissements en infrastructures au profit du pays.
L’IGF avait relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cet accord qualifié de « contrat du siècle ». Elle notait une» modicité des investissements des infrastructures » et c’est ce qui a amené à la révision dudit contrat.
Robert BUTARE