Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a conféré jeudi 21 mars avec Freddy Yodi Shembo, directeur général de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration (APCSC).
En toile de fond, le suivi de la signature du 5e avenant au contrat sino-congolais. Cet avenant, relatif au développement d’un projet minier et d’infrastructures en RDC, a été signé par les deux parties le 14 mars dernier afin de rétablir l’équilibre dans ce partenariat et le rendre gagnant-gagnant.
« Nous sommes venus recevoir les instructions du Président de la République concernant les priorités liées au programme sino-congolais, en particulier les routes nationales qui sont une préoccupation majeure du Chef de l’État. Il nous a instruit de nous concentrer sur la route nationale numéro 1 dans le tronçon allant de Mbuji-Mayi (Kasaï-oriental) à Nguba, la route de contournement autour de la capitale Kinshasa (Mbudi-N’djili), sans oublier l’axe Kalambambuji-Kananga », a déclaré M. Yodi Shembo.
Selon le gouvernement, l’amendement de ce contrat rétablit l’équilibre dans ce partenariat et le rend gagnant-gagnant pour les deux parties. Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD).
Il y a 16 ans, la RDC avait négocié un contrat avec le GEC prévoyant l’octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. En 2023, le Président Tshisekedi l’avait jugé défavorable aux intérêts congolais et avait demandé sa révision.
Ce rééquilibrage, qui satisfait le gouvernement congolais, met fin au contentieux entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC).
Robert BUTARE