Les retards occasionnés par la fermeture de la chaîne de dépense de la République démocratique du Congo en vue de la mécanisation de la loi des finances 2024 sont désormais rattrapés, selon un communiqué du ministère des Finances.
« Les retards occasionnés par la fermeture de la chaîne de dépense en vue de la mécanisation de la Loi de Finances 2024, ainsi que la signature tardive du procès-verbal de conciliation des recettes du mois de janvier 2024 par la DGRAD sont désormais rattrapés et ne peuvent pas, dans tous les cas, être attribuables au ministre des Finances », rapporte le communiqué signé par M. Bertin Mawaka Lobembo, directeur de cabinet du ministère des finances.
Selon la source, en date du 29 mars 2024, le cabinet du ministre des Finances a reçu le TO n°0246/24 se rapportant aux rétrocessions du mois de janvier 2024, en provenance du ministère du Budget via la direction du Trésor et moyens de financement. L’ordonnancement de ce dossier a eu lieu le 30 mars 2024, soit le lendemain de sa réception.
Le dossier relatif aux rétrocessions de février 2024 est en cours de traitement à la direction du Contrôle budgétaire, au ministère du Budget, tandis que les rétrocessions de mars ne sont pas encore dues.
Le ministre des Finances a rassuré les agents et cadres des régies financières du paiement effectif de leurs rétrocessions des mois de janvier et février au courant du mois d’avril. Ainsi donc, il convient de mentionner qu’il n’existe aucun dossier se rapportant aux rétrocessions des régies financières en attente d’engagement ou d’ordonnancement au cabinet du ministre des Finances.
« De ce qui précède et compte tenu du comportement irresponsable des dirigeants de l’INAP, le cabinet du ministre des Finances suspend toutes discussions avec ces derniers qui ont prouvé qu’ils sont animés par des motivations non professionnelles dans l’intention de nuire à l’image et à la réputation du ministre des Finances et des institutions pour des raisons inavouées », a souligné le communiqué.
Toutefois, le ministre des Finances reste ouvert au dialogue et ce, uniquement avec les représentants internes des agents et cadres des régies financières.