L’encours de la dette extérieure dépasse les 10 milliards de dollars américains selon la Direction générale de la dette publique (DGDP).
Certains expriment des inquiétudes quant à une potentielle mauvaise gestion financière publique, mettant en péril la relance économique du pays.
Le député national honoraire Éric Tshikuma soutient que la dette est nécessaire pour des investissements stimulant une croissance inclusive et durable.
Via son compte X le lundi 8 avril 2024, le manager du média économique Zoom-eco a clarifié certains points sur l’évolution de la dette publique en RDC pour éviter des interprétations erronées des chiffres de la DGDP :
- En 2019, l’encours de la dette était de plus de 5,6 milliards USD, pas 3 milliards USD;
- Entre 2019 et 2023, elle a augmenté de 4,4 milliards USD pour atteindre 10 milliards USD;
-Contrairement aux pratiques du passé, les ressources de la dette ont financé et financent encore des projets divers devant stimuler la croissance (santé, éducation, infrastructures, etc.) Les effets arriveront progressivement;
- Le ratio dette/PIB de la RDC est de 17%, bien en dessous de la limite tolérée en Afrique (70%);
-La capacité de remboursement de la RDC est beaucoup plus grande et s’agrandira davantage avec l’accroissement du PIB et du Budget de l’Etat en ressources propres ainsi que l’accumulation des effets de la croissance;
-L’analyse de ratios de la dette indique que nous sommes un des pays les moins endettés au monde;
-Pour un tel pays, il est nécessaire de s’endetter davantage pour des investissements porteurs de croissance inclusive, soutenue et durable. C’est le cercle vertueux dans lequel le président Tshisekedi Félix engage le pays. Chaque congolais a l’obligation patriotique d’accompagner ce processus.
Il est à souligner qu’après le point d’achèvement de l’initiative PPTE en 2010, la dette de la RDC avait été largement effacée, offrant un optimisme économique. Cependant, la dette a augmenté ces dernières années, suscitant des préoccupations.
Dostin Eugène LUANGE