Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvode, a décidé d’ouvrir une instruction judiciaire dans l’affaire de la construction de 1000 forages sur le territoire congolais et des stations mobiles de traitement d’eau à plus de 200 000 dollars américains par pièce pour 1 000 localités en RDC.
Les informations qui lui sont parvenues l’ont poussé à interpeller le consortium Stever Construct Cameroun SARL Sotrad Water.
L’officier du ministère public a ainsi demandé au Directeur général du Bureau technique de contrôle (BTC) d’évaluer ces ouvrages et de lui faire un rapport. Dans sa réquisition à la juridiction, le PG près la Cour de cassation a exprimé le souhait d’en savoir davantage sur les adresses où ont été installés ces ouvrages en République démocratique du Congo.
À cet effet, il a saisi le Directeur général du Bureau technique de contrôle (BTC) sur ce projet d’installation des forages et des stations de traitement d’eau dont le coût unitaire est supérieur à 200 000 dollars américains dans un contrat entre le Gouvernement et l’entreprise Stever Construct Cameroun SARL- Sotrad Water.
Cette réquisition précise les devoirs que le Procureur général près la Cour de cassation a assignés au Directeur général du Bureau technique de contrôle, qui est appelé, en outre, à faire un rapport ponctuel par site, ville ou province.
En 2021, la société Stever Construct Cameroun avait conclu un contrat avec le gouvernement de la RDC, par l’intermédiaire du ministère du Développement rural, pour la construction d’unités solaires de pompage, de traitement et de purification d’eau dans plusieurs provinces du pays.
Chaque unité de forage est équipée d’un système de pompage solaire permettant un débit de 10 m3 par heure, assurant ainsi un approvisionnement continu en eau.
Robert BUTARE