Message
Chers Enseignantes et Enseignants, Vous êtes sans ignorer que le monde, dans toutes ses facettes de l’éducation, vous encense en ce jour pour les bons et loyaux services que vous rendez inépuisablement à la nation, malgré, quelquefois, des retours ingrats du métier que vous subissez sur le dos de la misère de vos efforts.
De la primaire, via la secondaire, à la formation supérieure et Universitaire, je n’entrevois que d’innombrables grands esprits et de nobles âmes qui se livrent aux bons soins de l’intérêt supérieur de l’Etat qu’est la formation intégrale de l’élite et des techniciens de grande envergure. Ceux-ci, sans hésitation aucune, rehaussent de pied en cap le niveau de notre développement. C’est le concours bienheureux de chaque particule de vos craies, dont les écrits ont toujours enrichi les capacités crâniennes de nos compatriotes.
Par voie de fait, le mérite que le 30 juin vous attribue est certainement à la hauteur des effets admirables que vous produisez dans le chef des cadres de ce pays. Toutefois, affirmer qu’il y aurait une récompense à la hauteur de vos services est une erreur grossière, car rien ne peut égaler la grandeur de ce que vous offrez à ce pays.
Recevez, à travers cette correspondance aux propos dextroverses, l’image de l’espoir qui va de la gauche à la droite, du noir à l’éclair et du pessimisme à l’optimisme. L’espoir sur lequel est fondé le désir du changement et l’amélioration des conditions qui sont les nôtres. Partageant la même passion et cohabitant les mêmes services que vous, en l’occurrence l’enseignement, je tenais à faire échapper de mon enthousiasme des mots d’encouragement mutuel et à émettre des vœux bienveillants en faveur de chacun et chacune de vous, inégalables héros, longtemps dans l’ombre.
Sans doute, dois-je profiter de ces lignes pour vous pour vous exhorter au savoir-faire, non loin du savoir-être, en milieu scolaire ou universitaire, car pour un enfant que l’on éduque, l’on demeure le parfait modèle. Nous avons vocation à l’excellence tant morale qu’intellectuelle, étant donné que l’élève se satisfait mieux en ayant la conviction que son maître est plus fort que lui.
Par ailleurs, pourvu que nous le sachions et nous le rappelions à moindre seconde qui passe : le Professeur d’aujourd’hui a été l’étudiant d’hier. La vie étant un cycle, nous avons un rôle temporaire à jouer en vue de former ceux qui sont censés continuer l’œuvre de la craie. Les former mal, c’est, par ricochet, mal former nos futurs petits-enfants et arrières-petits-enfants. Puisque nous sommes un établissement à caractère pédagogique, il sied de faire de nos prouesses le paradigme enviable par tous.
Pour clore, que tout enseignant, d’où qu’il vienne et où qu’il soit, au même titre que le personnel administratif, scientifique et académique de l’ISP-Kisangani, reçoive à travers ce message le souhait de bonne fête de l’enseignement.
Jacques-Riverain LOFEMBA Boningoli Batita, DG de l’ISP Kisangani