Dans un communiqué publié vendredi 3 mai et parvenu à DosECo.Cd, le PCA de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) accuse Augustin Kabuya d’avoir légalisé les pratiques de corruption au sommet de l’État, en offrant des véhicules en cadeaux aux députés provinciaux pour obtenir leur vote en marge des élections des gouverneurs et sénateurs.
Il rappelle que de tels actes sont répréhensibles selon le code pénal.
Cette organisation de la société civile est d’avis qu’avec la recrudescence des actes de corruption observée depuis un certain temps, le peuple assiste à une mise en péril de la nation par la corruption qui pervertit sa culture et ses valeurs éthiques et morales héritées des ancêtres.
L’ODEP affirme également que la corruption a augmenté en RDC depuis décembre 2018, avec le soutien de propos du président Félix Tshisekedi banalisant la rétrocommission. À en croire cette organisation, ces paroles ont contribué à établir la corruption comme une culture et un mode de gouvernance en RDC, encourageant les cadres de diverses institutions à s’engager dans des actes de corruption.
En outre, l’ODEP souligne que la classe politique actuelle en RDC, en particulier ceux qui accèdent au pouvoir par des fraudes électorales, introduit progressivement des antivaleurs dans la société, menaçant ainsi la survie du pays.
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, a défendu « les pratiques de corruption » que sa formation politique condamnait dans les régimes précédents, constate l’ODEP.
Sur les ondes de Top Congo FM, ce membre influent du régime a justifié les véhicules controversés offerts aux députés provinciaux comme une forme de motivation.