Le ministre intérimaire des Ressources hydrauliques, Désiré-Cashmir Eberande Kolongele, a procédé mercredi 8 mai 2024, au lancement du projet du gouvernement de la République démocratique du Congo, financé par la Banque mondiale, qui a pour but d’améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale, visant à diriger les financements vers des projets ayant un impact direct et important sur la population.
Selon le ministre Eberande, ce projet soulagera les populations congolaises en leur offrant des infrastructures dignes. Il a appelé tous les acteurs impliqués à contribuer sérieusement à sa réussite.
Selon le ministre Eberande, ce plan s’inscrit dans la matérialisation d’un des axes de la vision du président Tshisekedi, qui vise à améliorer les conditions de vie de la population congolaise. Il sera mis en œuvre en quatre phases, la première étant lancée avec un financement d’environ 400 millions de dollars américains.
Pour lui, la collaboration entre le gouvernement de la République et la Banque mondiale a été officialisée par la signature de la Charte du programme d’accès aux services d’eau et d’assainissement (PASEA) pour concrétiser ce projet.
M. Kolongele a encouragé toutes les parties prenantes à travailler de manière responsable pour atteindre les objectifs convenus, en évitant toute dépense considérée comme non éligible et susceptible de compromettre la réussite du projet.
Ce projet vise principalement à accroître l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les provinces sélectionnées du Kwilu, Kasaï, Kasaï oriental et Kasaï central, ainsi qu’à renforcer la gouvernance et les capacités des institutions publiques nationales, provinciales et locales.
Selon les indicateurs, 62 % de la population n’ont pas accès à l’eau potable et 84 % à l’assainissement de base, a indiqué Albert Zeufack, directeur des opérations de la BM pour la RDC.
Dans les zones rurales, seulement 19 % des ménages ont accès à l’approvisionnement en eau et 9 % à l’assainissement de base. Il a souligné le faible taux d’accès à l’eau et à l’assainissement, particulièrement critique dans les zones mentionnées, soulignant l’importance cruciale d’apporter de l’eau potable à la population.
Albert Zeufack s’est dit ravi d’accompagner le gouvernement congolais dans la réalisation de cet objectif d’offrir de l’eau potable et des services d’assainissement de base.
Prince OKENDE