L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) condamne la redevance dénommée « contrôle technique » imposée par l’hôtel de ville de Kinshasa.
Dans une déclaration sur le compte X de l’ACAJ, le président de cette ONG, Georges Kapiamba, demande au nouveau gouverneur, Daniel Bumba, de mettre fin à cette tracasserie administrative de ses agents, devenue un casse-tête pour le transport en commun.
Cette tracasserie implique l’érection de barricades « sans base légale » ni « sensibilisation préalable » sur plusieurs voies publiques pour contraindre les propriétaires de véhicules à payer une redevance de 30 à 50 $ US.
Georges Kapiamba a dénoncé que cette redevance, nommée « contrôle technique », ne mentionne pas l’adresse du garage. Cela entrave la liberté de mouvement des citoyens de Kinshasa, déjà confrontés à des embouteillages quotidiens, à des pénuries d’eau et d’électricité.
Le début du contrôle technique des véhicules était prévu le 15 avril à Kinshasa, suscitant la colère des chauffeurs de taxis. Certains estimaient qu’un moratoire aurait dû être accordé après l’annonce.
Robert BUTARE