La Société nationale d’électricité (SNEL) a officiellement remis en service, mercredi 15 mai 2024, le groupe G27 après 4 semaines de son retrait pour des raisons de travaux contractuels.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une série de travaux de réhabilitation et de modernisation des infrastructures à Inga, entamée récemment par la société.
Retiré de l’exploitation depuis le 23 avril 2024, le retour en service du G27 va apporter une amélioration sensible à la fourniture en énergie électrique. Selon un rapport, la répartition de l’énergie produite et acheminée vers Kinshasa et ses environs s’était améliorée de 78 mégawatts le matin du mercredi.
A l’en croire, les différents quartiers de la ville de Kinshasa bénéficieront d’une répartition équitable de l’énergie disponible. Ainsi, Kimwenza recevra 364 MW, tandis que Kinsuka et Badiadingi se verront attribuer respectivement 120 MW et 35 MW. Mitendi complétera cette distribution avec 10 MW supplémentaires, totalisant ainsi 521 MW pour la capitale.
D’après la Snel, les provinces du Kwilu (Bandundu) et Kongo Central ne sont pas en reste, avec une allocation de 8 MW et 104 MW respectivement, contribuant ainsi à l’amélioration générale de la fourniture d’électricité dans ces régions.
Le retrait du groupe G27 a été fait dans le cadre d’une série de travaux de réhabilitation et de modernisation des infrastructures à Inga 2 par la Snel SA. La rénovation a porté sur deux groupes principaux, le G23 et le G27.
Le besoin en électricité à Kinshasa est estimé à 1.250 MW. En fonction de la production, Kinshasa ne reçoit que 550 MW. Le site d’Inga est doté de deux barrages, Inga I inauguré en 1972 et Inga II inauguré en 1982. Malheureusement, la capacité installée de 1775 MW n’a jamais été produite pour diverses raisons, notamment l’absence de révision obligatoire au bout de plus de 50.000 heures de fonctionnement.
Robert BUTARE