Dans le but de réduire le train de vie des institutions, le Centre de recherche en finances publiques (CREFDL) appelle la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, à prendre un décret limitant le recrutement à 15 membres pour les cabinets ministériels.
Dans une lettre ouverte lundi 24 juin à la première ministre, cette structure craint à ce que ce gouvernement – qui a la taille éléphantesque- puisse engloutir tous les crédits budgétaires affectés aux projets d’investissements transférés en provinces.
En sus de cela, cette structure que dirige Valérie Madianga appelle le gouvernement à mettre fin à des agences ad hoc et à redynamiser la caisse nationale de péréquation (CNP).
En RDC, souligne-t-elle, l’une des causes de l’inefficacité du programme du Gouvernement reste le recours à des boîtes ad hoc et budgétivores créées pour la mise en œuvre des projets d’investissements publics transférés en provinces.
CREFDL rappelle que la Loi nº 11/011 du 13 Juillet 2011 relative aux finances publiques telle que modifiée à ces jours, prend en compte les principes de la libre administration des provinces et de la décentralisation, l’unité de caisse et l’unité de trésorerie.
Ainsi, le recours fréquent an CFEF, BCECO et PNUD ainsi que la création des comptes parallèles auprès des Banques privées pour mouvementer les fonds censés financer les projets transférés en provinces et EID sont irréguliers, renchérit CREFDL.
In fine, il rappelle à la première ministre la nécessité de basculement du budget de moyens au budget programme pour améliorer la gestion des finances publiques en RDC.