L’hystérisation des médias sur le dossier de la mission de contrôle de 90 jours effectuée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) à la Gécamines en 2023 n’arrange pas certaines organisations de la société civile qui militent contre la corruption en République démocratique du Congo.
Dans une correspondance datée du lundi 22 juillet dernier, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) appellent le procureur général près la Cour des comptes à collaborer avec Jules Alingete, inspecteur général-chef de service de l’IGF en mettant une trêve médiatique sur ce dossier.
Pour ces organisations, cette collaboration peut engendrer « un éclairage nécessaire à l’enquête de la Cour des comptes dans le respect des dispositions légales ».
Ainsi, elles appellent à l’apaisement dans ce dossier, estimant que la Cour des comptes et l’IGF sont des « institutions dépositaires du contrôle des finances publiques » et que, par conséquent, peuvent « ériger des ponts de convergence ayant pour finalité de veiller effectivement à la promotion du bien-être collectif, tributaire d’une gestion saine et transparente de derniers publics ».
Le plaidoyer de ces structures vaut son pesant d’or d’autant plus que la discordance entre la Cour des comptes et l’inspection générale des finances arrangerait les prédateurs des deniers publics.
Ci-dessous la correspondance y afférente