Le président de la République, Félix Tshisekedi, ne se rendra plus à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, ce 02 juillet pour commémorer le génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).
Cette annonce a été faite par le directeur de la communication de la Présidence, Erik Nyindu, dans un communiqué dont une copie a été consultée ce mercredi 31 juillet 2024 par DosEco.cd.
Selon la même source, l’annulation du déplacement du président de la République est due à son séjour à Bruxelles dans le cadre d’un suivi médical programmé pour soigner une hernie discale.
“Le cabinet du Président de la République informe la population de la province de la Tshopo en particulier, et le peuple congolais en général, que Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi, ne se rendra plus à Kisangani pour présider personnellement, comme initialement prévu, la commémoration du GENOCOST, le génocide congolais pour des gains économiques. Le Chef de l’État séjourne actuellement en Belgique pour un suivi médical préalablement programmé pour soigner une hernie discale, qui était jusqu’à son départ prise en charge par ses équipes médicales à l’hôpital militaire du Camp Tshatshi”, lit-on dans le communiqué.
De plus, Félix Tshisekedi a instruit la Première ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette journée de souvenir soit commémorée dignement dans toutes les provinces de la République, et de le représenter personnellement à cette cérémonie de commémoration officielle du GENOCOST à Kisangani.
Le Chef de l’État a également annoncé qu’il se rendra, après son retour au pays, dans la Province de la Tshopo pour inaugurer une série d’ouvrages récemment achevés, notamment l’aéroport de Bangboka, marquant ainsi sa détermination continue pour le développement et le progrès du pays.
La date du 02 août constitue un moment de communion pour toute la nation congolaise afin de rendre hommage aux morts et aux survivants du génocide congolais. Elle vise aussi à dénoncer le pillage systématique des ressources naturelles et à raviver la flamme patriotique en ce moment où le pays continue de subir une agression rwandaise.
C’est également une occasion de rappeler à l’opinion nationale et internationale que, pendant près de trois décennies, la RDC a été le théâtre de conflits armés orchestrés par certains États et puissances internationales, plus particulièrement dans sa partie orientale. Cela dans le but d’affaiblir l’autorité de l’État et de promouvoir l’exploitation illégale des ressources naturelles par un blanchiment des minerais de sang via des plateformes de contrebande.
Robert BUTARE