Selon la Banque Centrale du Congo (BCC) dans sa note de conjoncture économique du 2 août, consultée par DosEco.cd, l’exécution du plan de trésorerie de l’Etat s’est clôturée par un excédent de 504,3 milliards de Francs congolais (CDF), soit plus de 177 millions USD contre celui programmé de 71,8 milliards CDF à la fin du mois de juillet 2024.
Avec une partie de cette marge de trésorerie, le Trésor a pu rembourser 115,1 milliards de CDF des titres échus et ce, dans un contexte d’émission nette négative. La même source renseigne que le solde budgétaire intérieur a été également excédentaire de 520,5 milliards de CDF contre celui programmé de 82,6 milliards de Francs de congolais (CDF).
Néanmoins, les ordres de paiement informatisé (OPI) en attente d’instruction à la BCC ont totalisé 279,6 milliards de CDF, au 31 juillet 2024, lesquels sont entièrement constitués des reliquats de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat.
Aux cours de sept premiers mois de l’exercice 2024, la gestion des finances publiques a été caractérisée par une mobilisation accrue des ressources publiques et ce, dans un contexte d’une politique budgétaire restrictive.
Outre l’effort de mobilisation des régies financières, sur fond du bon comportement des cours des matières premières sur les marchés internationaux (cuivre, cobalt et or) et de l’application des mesures d’accompagnement de la loi de finances pour l’exercice 2024, le Gouvernement a également bénéficié des dons budgétaires évalués à 434,4 milliards de Francs congolais (CDF) contre 38,6 milliards de CDF à la période correspondante de 2023.
Les ressources mobilisées ont atteint 2.896,6 milliards de CDF, enregistrant un taux de réalisation de 104,8 %. Cette plus-value a été impulsée par les dépassements enregistrés par la DGI et la DGRAD comparativement aux assignations du mois.
Hormis la DGDA qui a enregistré une moins-value de 8,1 %, soit une réalisation de 528,1 milliards de CDF contre une prévision de 574,9 milliards, il y a lieu de relever que les recettes tirées des impôts directs et indirects (DGI) ont rapporté 1.935,4 milliards contre un montant programmé de 1.839,0 milliards de Francs congolais.
De même, les recettes de la parafiscalité (DGRAD) se sont établies à 432,9 milliards de CDF contre une prévision de 332,5 milliards de Francs congolais (CDF). En termes d’effort de service, la BCC révèle que la contribution de la DGI a été de 67,0 %, suivie de celle de la DGA (18,0%) et de la DGRAD (15,0 %).
Robert BUTARE