Justicia Asbl est préoccupée par l’affaire qui oppose l’entreprise minière CHEMAF à ses anciens agents qui traversent des moments difficiles depuis l’an 2020, suite à leur licenciement “arbitraire”.
En date du 14 au 16 avril 2020, l’entreprise CHEMAF avait procédé au renvoie de plus de 395 agents en congé technique, avec promesse de les réintégrer pour la reprise de leur fonction.
Dans un communiqué parvenu jeudi 15 août à DosEco.cd, Justicia Asbl que coordonne Timothée Mbuya, indique qu’à ce jour, ces agents et leurs familles continuent à vivoter et à attendre leurs indemnisations et la matérialisation de la promesse de réintégration découlant de la signature des nouveaux contrats jamais mis en exécution.
Ces 395 ex-agents ont saisi à plusieurs reprises le bureau de l’Assemblée provinciale pour intervenir en leur faveur auprès de CHEMAF qui ne se montre
pas à mesure de respecter l’autorité établie.
En janvier 2023, à la suite des fortes pressions faites par l ‘Assemblée provinciale du Haut Katanga, l’entreprise CHEMAF avait fait signer à chacun de ces anciens agents un contrat de réintégration qui n’a jamais été exécuté jusqu’alors.
Selon Justicia Asbl, cette entreprise continue à faire la sourde d’oreille en violant systématiquement et volontairement le communiqué officiel du ministre national de l’Emploi, travail et prévoyance sociale du 04 Juillet 2020, qui avait fait l’obligation à tous les employeurs de remettre au travail tous les agents en activités avant la déclaration de l’Etat d’Urgence sanitaire par le Chef de l’Etat.
De ce fait, JUSTICIA Asbl recommande à l’assemblée Provinciale d’inviter le directeur général de l’entreprise CHEMAF pour lui demander de payer sans délai, les 34 mois de salaires bruts restants, les salaires dûs à la réintégration signée depuis le mois de janvier 2023 ainsi que tous les avantages y compris.
En cas de non-paiement dû aux 394 anciens agents, cette structure de la société pense que l’Assemblée provinciale du Haut Katanga devrait soutenir ces victimes en justice.
Somme toute, Justicia Asbl demande au gouvernement provincial du Haut-Katanga de s’impliquer totalement pour que ces ex-agents recouvrent leurs droits pour tous les services qu’ils ont rendus à l’entreprise CHEMAF.
Prince OKENDE