Le ministre de la communication et Médias, Patrick Muyaya et son collègue de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba, ont co-animé un Briefing Spéciale jeudi 15 août 2024 axé sur la Riposte structurée contre le Monkeypox en RDC.
L’Organisation mondiale de la santé a déclenché depuis un temps son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox ou Monkeypox) en Afrique.
Le ministre de la Santé publique a expliqué que pour éradiquer la maladie, la RDC a besoin d’au moins 3 millions de doses de vaccins.
Le ministre Samuel Roger Kamba a également fait savoir que l’acquisition de ces vaccins nécessiterait un financement d’environ une centaine de millions de dollars. En l’absence de traitement spécifique pour le Monkeypox, le ministre Kamba recommande le respect de gestes barrières notamment le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux/ embarquements et autres moyens de transport.
En termes d’intervention, trois axes constituent une priorité. Premièrement, la sensibilisation pour prévenir les contaminations, limiter la propagation, impliquer tout le monde dans la lutte.
Deuxièmement, la prévention sanitaire qui passe par la vaccination. Troisièmement, la coordination notamment la mise en place de groupes de travail, le suivi de surveillance de l’épidémiologie, renforcer l’impact de la riposte, maintenir le contrôle, activer l’unité nationale de communication en santé.
En RDC, le monkeypox humain a été d’abord confirmé en 1970. Durant les années 1980, OMS a appuyé la surveillance active des maladies. Après l’arrêt du programme de surveillance active des maladies en 1986, peu de maladies humaines ont été signalées. Au milieu des années 1990, des éclosions des maladies humaines ont été signalées à nouveau. Après l’an 2000, un système de surveillance plus objective du monkeypox humain a été rétabli, et un rapport sur 760 laboratoires a confirmé des cas de 2005 à 2007, se concentrant principalement sur le district de Sankuru.
A ce jour, en RDC, 15 sur les 26 provinces sont touchées par cette variole. Quatre parmi elles battent le record. Il s’agit notamment de la province de l’Equateur avec 5356 cas suspects, 485 cas confirmés, 9% testing et 298 décès.
En deuxième lieu, le Sud Kivu avec 2213 cas suspects, 913 cas confirmés, 41% et 17 décès. En troisième position, le Sankuru avec 1158 cas suspects, 54 cas confirmés, 5% testing et 49 décès. Dans le top 4 nous avons aussi le Sud Ubangi avec 1069 cas suspects, 216 cas confirmés, 20% et 29 décès.
La Rédaction