Le gouvernement congolais s’apprête à organiser la 22ᵉ édition du forum de coopération économique et commerciale entre les États-Unis d’Amérique et l’Afrique subsaharienne en 2025 (AGOA 2025).
Intervenant mercredi dernier, dans un briefing presse organisé par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, a expliqué que cet événement va créer la visibilité et la lisibilité de la RDC au niveau international. A cette occasion, Il a annoncé pour bientôt la mise en place d’un Comité national AGOA.
« C’est un grand événement qui va créer la visibilité de la République démocratique du Congo, qui va créer la lisibilité de la RDC. Beaucoup de gens se disent : vous allez dépenser encore 1 million , 2 millions (dollars américains) pour organiser un forum , vous ne faites que des forums. En fait, tous les États du monde, pour qu’ils bénéficient de l’attention internationale, ont commencé par construire leurs images. C’est pourquoi vous voyez les États dépenser.”, a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : “ Pour mettre les écrits sur une varèse d’une équipe européenne, ce n’est pas moins de 20 millions de dollars. Ce n’est pas pour la beauté de cette équipe, non ! C’est pour que chacun voie et ça demande de l’argent ».
À travers ces assises, les opérateurs économiques congolais et américains vont échanger sur les opportunités d’affaires.
« Quand on organise un forum comme ça, la Chambre de commerce des États-Unis, que j’ai reçue à Washington, va se déployer pour rencontrer les homologues opérateurs économiques et échanger sur les opportunités d’affaires qu’on peut avoir avec les États-Unis. C’est cette tribune-là qui devient la vitrine par excellence pour permettre aux opérateurs économiques américains d’être branchés sur les opérateurs économiques congolais et de commencer les affaires », a dit le ministre Julien Paluku.
La réintégration de la RDC dans le système AGOA a permis au pays de faire passer son volume d’échanges avec les États-Unis d’Amérique de 600 millions à 3 milliards USD.
L’African Growth and Opportunity Act (loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique) a été promulguée par les États-Unis en 2000. Elle a aboli les droits d’importation aux États-Unis sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique subsaharienne qualifiés par l’AGOA.
L’objectif est de permettre aux pays bénéficiaires d’accroître leurs économies respectives afin qu’ils puissent affronter les défis de la mondialisation et parvenir à une stabilité politique et économique.
Prince OKENDE