La République démocratique du Congo deviendra propriétaire à 100% de la Société congolaise d’entreposage des produits pétrolier (SEP CONGO) au 31 décembre 2025. C’est le ministre du portefeuille, Jean-Lucien Bussa, qui l’a fait savoir mardi 21 août 2024, à l’occasion d’une visite d’inspection dans les installations de cette société.
L’acquisition des 60% des parts de cette société par action à responsabilité limitée est l’enjeu de sa visite aux installations stratégiques de FINALOG opéré par SEP CONGO.
« Au 31 décembre 2025, l’Etat congolais qui est associé à 40% aujourd’hui va devenir propriétaire à 100%. Il faut donc venir se rendre compte de l’Etat de cet équipement pour savoir décliner le reste du processus. Si l’Etat propriétaire reprend donc les 100%, comment nous comptons agir après ? La réponse n’est pas à donner aujourd’hui mais nous allons assumer en toute responsabilité pour que ces équipements stratégiques, ces sociétés stratégiques puissent être au service de l’Etat et que nous puissions les considérer comme étant des équipements essentiels pour la vie de la nation », a déclaré Jean Lucien Bussa.
Vu l’importance stratégique que revêt le carburant dans la vie sociale et économique d’une nation, le gouvernement est d’avis qu’il est crucial de faire attention à ceux qui prennent la charge de le gérer, de le transporter et les équipements qui sont utilisés.
Ce membre du gouvernement Suminwa a rassuré le travail qui se fait déjà sur le sujet pour que ces actifs soient préservés pour les générations d’aujourd’hui et de demain. A cette occasion, il mis en place une commission ad hoc qui aura pour rôle de recenser tous les actifs immobilisés qui seront cédés à la RDC ; développer les TDR ; définir un plan de récupération de ces actifs ainsi que leurs mises en valeur calculée sur base des projections des dividendes à gagner partant de la valeur vénale de ces derniers et consolider les acquis de cette cession.
Les directeurs généraux de SEP Congo et FINALOG ont remercié le ministre pour sa visite qu’ils ont jugé d’inhabituelle, avant de lui formuler une demande d’assistance en tant que tutelle pour faire face aux difficultés rencontrées et préserver le bijou stratégique qu’est cet établissement.
Robert BUTARE