Sur demande du chef de l’État, Félix Tshisekedi, le gouvernement prépare des mesures et d’autres facilités à accorder aux entreprises et aux populations des provinces victimes d’agression rwandaise, notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema et les provinces de la Grande Orientale.
Lors de la réunion du Comité de conjoncture économique qui s’est tenue le mercredi 21 août 2024, sous la présidence de la Première ministre Judith Suminwa, le gouvernement a préconisé la suspension des missions de contrôle sur place pour une durée de 12 mois, tant au niveau national que provincial, ainsi que la surséance des mesures de recouvrement forcé en cours, pour une durée de 12 mois, en faveur des entreprises directement touchées par le conflit.
En outre, il a été proposé d’adapter les horaires d’ouverture des frontières congolaises à ceux des frontières ougandaises et d’impliquer les gouverneurs militaires dans le démantèlement des barrières illégales et la lutte contre les tracasseries.
Ces mesures d’allégements fiscaux, non fiscaux, parafiscaux, ainsi que des facilités douanières en faveur des provinces concernées feront l’objet d’un décret de la Première ministre après débat au Conseil des ministres.
En accordant ces allègements fiscaux, le gouvernement vise à prévenir la fermeture de plusieurs entreprises congolaises et étrangères, ce qui entraînerait une perte d’emplois, une diminution des revenus et une détérioration des conditions de vie des Congolais.
Dostin Eugène LUANGE