L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé, le jeudi 22 août, un appel de fonds de 18,5 millions USD pour une aide d’urgence aux populations touchées par la variole du singe (MPOX) en Afrique de l’Est et australe, notamment en République démocratique du Congo (RDC).
Ces fonds, souligne le communiqué de cette organisation, seront utilisés pour renforcer les capacités de réponse aux besoins des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil. Cela inclut le soutien aux mesures de lutte et de prévention des infections, en particulier aux frontières.
Ce financement permettra également de renforcer les compétences du personnel de santé au niveau national ainsi que des agents de première ligne, et d’identifier les zones à haut risque afin d’assurer un suivi efficace de la maladie et de réduire sa propagation à travers les frontières.
Avec ces fonds, l’OIM entend également promouvoir des activités de sensibilisation auprès des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, tout en renforçant la coordination transfrontalière dans le cadre de la riposte à la maladie.
La directrice générale de l’OIM, Amy Pope, a souligné qu’il est impératif d’agir rapidement pour protéger les personnes les plus exposées et atténuer l’impact de cette épidémie sur la région.
La variole du singe (MPOX) affecte les populations de la région depuis plus de dix ans. Face à la propagation rapide de cette nouvelle souche de la maladie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, le 14 août, que la variole du singe constituait une « urgence de santé publique » de portée internationale.
À ce jour, plus de 15 000 cas suspects ont été recensés dans la seule République démocratique du Congo, dont 537 décès, selon l’OMS. D’autres cas ont été confirmés au Burundi, au Kenya, au Rwanda, en Afrique du Sud et en Ouganda.
Prince OKENDE