Au 23 août 2024, les ressources de l’Etat mobilisées par les services d’assiettes ont atteint 1.068,0 milliards de CDF, soit 376,1 millions USD, dégageant ainsi un taux de réalisation de 69,2% par rapport aux prévisions du mois.
Avec le reste des jours de la clôture de la comptabilisation des opérations du mois en cours, la BCC souligne que l’atteinte des assignations par les régies financières serait un exploit au regard des réalisations de la DGDA et de la DGRAD dont les taux de mobilisation demeurent faibles.
En effet, seules les recettes de la DGI sont proches de la programmation mensuelle avec un taux de mobilisation de 99,2 %. En effet, sur un montant prévisionnel de 620,2 milliards de CDF, les recettes des impôts directs et indirects se sont chiffrées à 614,1 milliards.
Concernant les recettes douanières de la DGDA, elles ont représenté 30,3 % des prévisions pour s’établir à 323,6 milliards de CDF. S’agissant des recettes de la parafiscalité sous gestion de la DGRAD, elles ont enregistré 12,2 % par rapport au niveau programmé, soit une mobilisation à hauteur de 130,3 milliards de CDF.
Quant aux recettes pétrolières prévues à hauteur de 52,7 milliards de CDF, il y a lieu de souligner que cette ligne n’est pas encore mouvementée.
L’exécution des dépenses publiques a suivi la trajectoire des recettes et ce dans un contexte de modicité des ressources disponibles. En effet, sur un montant prévisionnel de 2.197,9 milliards de CDF pour le mois, les dépenses se sont établies à 1.502,1 milliards, soit un taux d’exécution de 68,3 %.
L’analyse par composante révèle que, sur un montant prévisionnel de 1.476,8 milliards de CDF, les dépenses courantes se sont chiffrées à 1.187,4 milliards de CDF, représentant 111,8 % des ressources mobilisées. Les décaissements ont concerné principalement trois rubriques, à savoir : « paie des agents et fonctionnaires de l’Etat » avec un import de 484,9 milliards de CDF, « frais de fonctionnement des institutions et ministères » pour un montant de 432,3 milliards et «subventions » chiffrées à 206,2 milliards.
S’agissant des dépenses en capital, le taux d’exécution de cette ligne demeure encore faible. Sur un montant programmé de 376,1 milliards de CDF, seuls 67,5 milliards ont été décaissés, soit un taux d’exécution de 17,9 %. Si les recettes attendues ne sont pas encaissées, il est probable qu’une bonne partie des dépenses programmées ne soient pas exécutées au mois d’août 2024. Par ailleurs, en cumul annuel, au 21 août 2024, l’exécution du plan de trésorerie de l’Etat s’est clôturée par un excédent de 639,5 milliards de CDF contre un déficit programmé de 623,5 milliards. A la période indiquée, les recettes publiques se sont établies à 16.977,7 milliards de CDF contre une programmation de de 14.886,6 milliards.
Hormis les appuis budgétaires reçus des partenaires évalués à 434,4 milliards de CDF, les recettes des régies financières s’élèvent à 16.543,3 milliards de CDF contre un montant programmé de 14.886,6 milliards dans le Plan de trésorerie de l’Etat.
Prince OKENDE