Le vice-premier ministre, ministre de l’économie nationale, Daniel Mukoko Samba, ne ménage aucun effort pour la mise en pratique des mesures prises contre la vie chère en République Démocratique du Congo.
Après avoir conféré avec les gros importateurs et les Associations des consommateurs, ce membre du gouvernement a abordé cette problématique ce jeudi, avec une délégation de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), conduite par son administrateur délégué, Kimona Bononge.
Le patron de l’Économie nationale a, de prime abord, rappelé que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, ne cesse d’insister sur le combat qu’il mène avec l’ensemble de son Gouvernement, contre la cherté de la vie en RDC.
A ses interlocuteurs, Daniel Mukoko Samba a rappelé que ces mesures vont porter, notamment sur certains prélèvements qui ont une base légale et sur ceux qui n’en ont pas. Ainsi, il a profité de ces échanges pour rassurer les opérateurs économiques locaux.
Ce dernier a pris un autre engagement vis-à-vis des producteurs locaux : « Nous allons travailler sur la production locale en mettant un accent particulier sur des produits stratégiques tels le manioc, le maïs, le riz, l’huile de palme ».
Le VPM à l’Économie nationale a apaisé les membres de la FEC qui ont dénoncé l’entrée frauduleuse de certains produits en RDC en affirmant que ce dossier est suivi de près par le Gouvernement de la République.
L’administrateur-délégué de la FEC, Monsieur Kimona Bononge a présenté les difficultés auxquelles font face les importateurs des biens de première nécessité, mais également les producteurs locaux.
Pour sa part, Ibrahim Issaoui, le DG de la société Socimex et vice-président de la FEC, a souligné que pour faire asseoir les mesures annoncées, le Gouvernement congolais doit résoudre le problème à partir de la source. Pour lui, les autorités congolaises devraient prendre leur courage pour supprimer les taxes illégales qui alourdissent les prix des biens au détriment du peuple congolais.
La Directrice Générale des Plantations et Huileries du Congo (PHC), Mme Monique Gieskes a plaidé pour un équilibre entre la production locale et les importations. Elle a invité le Gouvernement à privilégier d’abord les problèmes rencontrés par les producteurs locaux. Elle a aussi demandé au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour lutter contre l’entrée frauduleuse, sur le sol congolais, de l’huile de palme fabriquée dans certains pays voisins.
L’administrateur-délégué de la FEC, le vice-président de la FEC, des représentants de MARSAVCO, le représentant de SOKIN, la Directrice Générale de BELPES, de BRABANTA, d’AFRIFOOD, des PHC, de SCIPEC (une société basée dans la province de la Tshopo figurent parmi les participants à cette réunion.
Dostin Eugène LUANGE