Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a échangé mardi 10 septembre, avec les agents et cadres de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD) ainsi que ceux de la Direction de la Préparation de la Reddition des Comptes (DPRC).
Lors de cette rencontre, il a exprimé un message de réconfort, saluant leur engagement constant au service de la République.
L’argentier national a souligné l’importance stratégique de la reddition des comptes, considérée comme un pilier opérationnel pour assurer la redevabilité dans le système des finances publiques. Il a annoncé la mise en place d’un plan de formation spécifique destiné aux agents de ces deux directions, visant à renforcer leurs compétences et à exploiter pleinement leur expertise pour contribuer efficacement à la bonne marche de l’État.
Concernant le projet de reddition des comptes, le ministre a précisé qu’il sera prochainement transmis à l’Assemblée nationale, sous la coordination du président Vital Kamerhe, après validation par le Conseil des ministres. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des réformes financières en cours, visant à garantir une gestion transparente des finances publiques.
Dans le cadre de l’exécution des décisions prises lors des réunions avec le banc syndical de l’administration publique des finances, Doudou Fwamba a également visité personnellement les bureaux de l’administration des finances. Il a discuté avec les agents de la DGRAD des préoccupations actuelles. Le ministre a tiré la sonnette d’alarme face aux dysfonctionnements observés et a exhorté le personnel à faire preuve de neutralité dans la gestion. Il a fermement dénoncé le tribalisme et a encouragé l’adoption d’une attitude patriotique, considérée comme un levier essentiel pour maximiser durablement les recettes de l’État.
Doudou Fwamba a annoncé qu’une restructuration est en cours, avec la promesse d’une mise en place fondée exclusivement sur la compétence. Cette réorganisation vise à rétablir l’ordre et à garantir que l’intérêt général de l’État prime sur toute autre considération.
La Rédaction