En visite à Kinshasa, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a exprimé son approbation des mesures mises en place par le Gouvernement congolais pour stimuler la croissance économique. Cette déclaration a été faite lors d’une réunion de restitution de la mission des services de l’institution de Bretton Woods, présidée par la Première ministre Judith Suminwa.
La rencontre, qui s’est tenue à la Primature, a également vu la participation du ministre du Budget, Aimé Boji, et du ministre des Finances, Doudou Fwamba.
Calixte Ahokpossi, chef de la délégation du FMI, a souligné que les progrès réalisés sont encourageants et ouvrent la voie à des perspectives positives pour le partenariat entre le FMI et la RDC. « Nous avons effectué une revue rapide de la situation économique récente. La croissance reste soutenue et l’inflation commence à diminuer. Nous espérons que cette tendance se poursuivra grâce aux mesures prises par la Banque centrale et le Gouvernement », a-t-il déclaré.
Ahokpossi a exprimé sa satisfaction face aux avancées du Gouvernement congolais, affirmant qu’elles créent un contexte favorable pour l’avenir des engagements du FMI avec le pays. La délégation du FMI et celle du Gouvernement, dirigée par la Première ministre, ont passé en revue les priorités clés de l’exécutif national, notamment la sécurité, l’intégrité territoriale, la construction d’infrastructures et l’assainissement des finances publiques.
Il est à noter que le Gouvernement congolais a récemment achevé, en juillet dernier, la sixième revue du programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit avec le FMI. Cet achèvement, une première dans les relations entre la RDC et le FMI, a été salué par l’institution financière, marquant un changement de paradigme significatif dans la gestion économique du pays.
Concernant la lutte contre les changements climatiques, le Gouvernement Suminwa a intégré des mesures solides dans son Programme d’Actions (Pilier 6) afin de positionner la RDC en tant que leader dans les discussions internationales sur ce sujet. Le programme prévoit également l’utilisation de mécanismes tels que les crédits carbone, dont les recettes pourraient être réinvesties dans la lutte contre la pauvreté.