Le gouvernement congolais a décidé d’intensifier la lutte contre la fraude aux frontières, s’inscrivant dans un contexte économique en amélioration. Cette décision fait suite à une réunion exceptionnelle du Comité de conjoncture économique (CCE) qui s’est tenue jeudi 12 septembre, à la Primature, sous la houlette de la Première ministre, Judith Suminwa.
« Nous avons constaté une baisse de l’inflation pour la quatrième semaine consécutive, et le franc congolais se renforce. Par ailleurs, la croissance s’affiche autour de 6 %, ce qui est prometteur. Ainsi, le gouvernement a décidé de renforcer la lutte contre la fraude aux frontières », a déclaré Guylain Nyembo, vice-Premier ministre du Plan et de la coordination de l’aide au développement.
Le VPM du plan a également souligné que cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de discipline budgétaire et d’encadrement structurel, incluant la diversification économique et le plan quinquennal des infrastructures. L’objectif visé est de créer un environnement propice aux investissements et au développement durable.
La lutte contre la corruption et les malversations financières constitue un axe central du Programme d’actions du gouvernement Suminwa, issu du Plan national stratégique de développement. « L’intensification de la lutte contre la fraude aux frontières est essentielle pour mobiliser les fonds nécessaires à notre développement. Nous allons aborder ce chapitre de manière résolue », a-t-il martelé.
Une nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires
En parallèle, le vice-Premier ministre a annoncé qu’une nouvelle feuille de route est en cours de finalisation pour réformer et améliorer le climat des affaires en RDC. « Cette feuille de route viendra renforcer les mesures déjà en place pour soutenir notre marche vers le développement », a-t-il conclu.
Depuis l’accession au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, la RDC s’est engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, visant à simplifier et à rendre plus transparentes les procédures administratives, tout en réduisant les délais et les coûts associés. Ce mouvement s’inscrit dans une volonté affirmée de favoriser une croissance économique durable et inclusive.
Prince OKENDE