Le ministre de l’Emploi et du Travail Ephraïm Akwakwa a relancé, mercredi dernier, les travaux de la commission tripartite dédiée au suivi de l’application du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à Kinshasa.
Cette réunion a été l’occasion de discuter du réajustement et de l’actualisation du SMIG, une question d’une brûlante actualité, notamment dans les secteurs du commerce et des transports routiers de marchandises.
En effet, l’application du SMIG constitue l’un des piliers fondamentaux du programme gouvernemental visant à créer des emplois tout en protégeant le pouvoir d’achat des ménages. Cela s’inscrit dans le cadre des engagements du président Félix Tshisekedi.
Le programme économique de la Première ministre prévoit des mesures à court terme pour stabiliser le cadre macroéconomique, réduire le coût de la vie et augmenter les revenus des travailleurs, tant du secteur public que privé.
En tenant compte des besoins fondamentaux des travailleurs, du coût de la vie et de la situation économique générale, le ministre du travail a insisté sur l’importance pour la commission d’examiner ces paramètres afin d’envisager un ajustement du SMIG. Cela vise à consolider la paix sociale au sein des entreprises.
Les représentants des trois parties prenantes — gouvernement, employeurs et travailleurs — ont participé activement à ces travaux, qui visent à promouvoir un travail décent en République démocratique du Congo. Ces assises s’inscrivent en prévision du prochain conseil national du travail.
Prince OKENDE