Les gouvernements de la République Démocratique du Congo et du Burundi ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’accord commercial bilatéral signé en 2022, visant à faciliter les échanges entre les deux nations.
Cette déclaration a été faite lors d’une réunion stratégique, mardi 15 octobre à Kinshasa, entre le ministre du Commerce Extérieur congolais Julien Paluku Kahongya, et Marie-Chantal Nijimbere, ministre burundaise du Commerce et de l’Industrie. Les deux responsables ont souligné l’importance d’accélérer la construction d’infrastructures publiques, notamment les marchés, postes frontaliers et ports le long de leurs frontières communes. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands-Lacs (PFCI), financé par la Banque Mondiale.
Julien Paluku Kahongya a tenu à rassurer son homologue burundais sur le fait que les récentes mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de certains produits, tels que les bières et boissons gazeuses, n’affectent pas les produits d’origine Burundaise. Ces décisions sont conformes à l’accord commercial bilatéral.
De son côté, Marie-Chantal Nijimbere a salué cette coopération et a profité de l’occasion pour inviter son collègue congolais à participer, le 31 octobre prochain à Bujumbura, au sommet des Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), où plusieurs sujets, dont le Régime Commercial Simplifié (RECOS), seront abordés.
In fine, le Burundi a sollicité le soutien de la RDC pour sa réintégration dans l’AGOA, alors que le forum AGOA 2025 se tiendra en juillet prochain à Kinshasa.
Robert BUTARE