Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a présidé, mercredi 16 octobre, une séance de sensibilisation sur la facture numérique, affirmant que la réforme de la facturation normalisée est désormais importante pour la République Démocratique du Congo.
Ce changement représente un levier essentiel pour permettre à l’État de financer ses politiques publiques dans des secteurs vitaux. Il constitue également une avancée majeure vers une administration fiscale plus transparente et une meilleure traçabilité des opérations économiques.
L’argentier congolais a appelé les structures faîtières du secteur privé à prendre leurs responsabilités dans ce moment charnière. Selon lui, elles doivent collaborer étroitement avec la Direction Générale des Impôts (DGI) pour préparer les entreprises à cette transformation digitale.
Doudou Fwamba a insisté sur la nécessité pour la DGI de déployer tous les moyens nécessaires pour soutenir ces structures dans leur mission. La réussite de cette réforme dépend de cette synergie, tout comme l’accompagnement des entreprises vers une conformité fiscale accrue.
Il a également exprimé le souhait que cette collaboration se traduise par des partenariats clairs et structurés entre la DGI et chaque structure faîtière, à mettre en place d’ici le mois prochain. « Il est impératif d’agir rapidement pour ancrer cette réforme dans la réalité opérationnelle des entreprises congolaises », a-t-il déclaré, en prenant en compte leurs préoccupations légitimes.
Soulignant le rôle important des entreprises leaders, le ministre a rappelé leur responsabilité en tant qu’acteurs citoyens : « Elles doivent montrer la voie à leurs sous-traitants et les entraîner dans cette dynamique de transparence et de conformité ».
Il a affirmé qu’une entreprise qui respecte les nouvelles exigences fiscales ne sera plus constamment sous le radar de la DGI, et a plaidé pour un environnement économique et fiscal sécurisé et moderne.
Prince OKENDE