Lors de la 18ᵉ réunion du Conseil des ministres, le président Félix Tshisekedi a exprimé ses préoccupations face à l’afflux croissant d’étrangers opérant illégalement dans les zones minières de la République Démocratique du Congo. Il a souligné que la libéralisation du secteur minier ne doit pas être interprétée comme une dérogation aux règles établies.
Pour faire face à ces dérives, le chef de l’État a ordonné au vice-premier ministre de l’Intérieur, au ministre des Mines, ainsi qu’à la Direction Générale de Migration (DGM) d’intensifier les contrôles sur le terrain. L’objectif est de garantir que seuls les étrangers en situation régulière puissent exercer dans les mines, tout en respectant les lois en vigueur.
Un délai d’un mois a été fixé pour la mise en œuvre de mesures concrètes visant à améliorer la surveillance dans les zones minières. Cela vise à mieux réguler l’accès des opérateurs étrangers et à protéger les précieuses ressources naturelles congolaises.
Le phénomène des prête-noms, permettant à certains exploitants étrangers de contourner la législation en s’associant avec des Congolais, sera également surveillé de près, car il est perçu comme une menace pour les intérêts nationaux.
Robert BUTARE