Les assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale ont vu la République Démocratique du Congo se positionner sur le devant de la scène, avec la promesse de mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars grâce aux nouveaux programmes de la facilité élargie de crédit et de la facilité pour la résilience et la durabilité.
Lors d’une rencontre le samedi 26 octobre dernier, le directeur du département Afrique du FMI Abebe Aemro Selassie, a échangé avec la délégation congolaise sur ces opportunités.
Le gouvernement congolais pourrait bénéficier de 1,5 milliard de dollars sur trois ans via la Facilité élargie de crédit (FEC) et d’un milliard de dollars pour le programme de résilience et de durabilité (RST). Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a plaidé pour que ce financement soit dirigé vers des projets d’investissement public, visant à améliorer le quotidien des Congolais et à lutter contre la pauvreté.
Le FMI, de son côté, a exprimé son engagement envers la RDC, saluant les réformes et les avancées réalisées. « Nous sommes satisfaits de cette collaboration et fiers de la réputation actuelle de la RDC. Nous nous engageons à répondre aux propositions d’investissement présentées par le gouvernement congolais », a affirmé Abebe Aemro Selassie.
La délégation congolaise était constituée de figures clés, notamment le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, la gouverneure de la Banque centrale, Malangu Abedi, ainsi que des experts financiers venus de diverses institutions du pays.
Dostin Eugène LUANGE