Lors de la séance plénière dédiée à la présentation de la loi de finances pour l’année 2025, le député national Matata Ponyo Mapon a interpellé le gouvernement congolais sur la corruption galopante qui, selon lui, constitue un véritable frein à l’exécution du budget, évalué à 18 milliards de dollars américains.
L’ancien Premier ministre n’a pas manqué de souligner l’ironie du budget 2023 dont plus de 50% des dépenses ont été effectuées en procédure d’urgence, comme l’indique le rapport sur la reddition des comptes de l’exercice 2023.
Pour l’homme à la cravate rouge, ’”aujourd’hui, la corruption est devenue pratiquement un sport national au sein du gouvernement.”
La loi de finances de 2025 présentée par la Première ministre s’inscrit pourtant dans une dynamique d’amélioration et d’investissement pour le développement de la République Démocratique du Congo. Les crédits alloués aux investissements augmentent de 18,2% par rapport à 2024, faisant passer leur part dans le budget général de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025. Ce changement témoigne d’une volonté affirmée de prioriser les infrastructures et le développement économique.
Dostin Eugène LUANGE